Début de texte à poursuivre

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OliviaRUN974

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Début de texte à poursuivre

Message par OliviaRUN974 »

Bonjour à tous, je ne sais pas si ce sujet existe déjà mais je ne l'ai pas trouvé sur le forum.
Alors voila ce que je propose: j'ai rédigé un paragraphes de 5 lignes et j'aimerai que vous inventiez une suite, soit une une histoire complète, soit un bout. Je voudrais que cela rentre dans le registre FANTASTIQUE ou DYSTOPIQUE.
Voici le texte: Je ne voyais rien à plus de dix mètres, devant moi, mais, je continuai d’accélérer. Le vent cinglait mon corps tout entier. Un manteau plus chaud que ma veste en cuir aurait été le bienvenu. Il faisait nui, et le seul paysage que je voyais était les lampadaires disposées à intervalles réguliers de chaque côté de la chaussée. Pas un bruit ne se faisait entendre, si ce n’est celui de ma moto.

Je vous remercie d'avances pour vos réponses qui je suis sûre seront très bonnes
TaraRobin

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Re: Début de texte à poursuivre

Message par TaraRobin »

Juste quelques erreurs de frappe je pense à : nuit et à disposées avec un e en trop car c'est masculin. Sinon je serai contente de voir la suite mais avec un texte un peu plus gros la prochaine fois...

Continue ! :)
Lapinou181998

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Re: Début de texte à poursuivre

Message par Lapinou181998 »

Je ne voyais rien à plus de dix mètres, devant moi, mais, je continuai d’accélérer. Le vent cinglait mon corps tout entier. Un manteau plus chaud que ma veste en cuir aurait été le bienvenu. Il faisait nuit, et le seul paysage que je voyais était celui des lampadaires disposés à intervalles réguliers de chaque côtés de la chaussée. Pas un bruit ne se faisait entendre, si ce n’est celui de ma moto.
La nuit enveloppait mon être tout entier et me rappelait à quel point j'étais seule. Cette pensée me fit sourire. Seule. Rien n'était plus vrai que cela, chaque être ayant eu un rôle dans ma vie avait, soit été tué, soit trahis ma confiance. Désormais, le retour en arrière était impossible et stagner dans le présent ne changerait rien. Non, il fallait penser avenir. Mon chemin initial aurait dû m'amener jusqu'à la ville la plus proche mais je changeais d'avis. Maintenant, mon objectif était de rouler jusqu'à ce que l'essence manque ensuite, j'aviserai. Je déposais un sourire aux coins de mes lèvres. Oui, cette idée m'attirait tout particulièrement.
Lapinou181998

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Re: Début de texte à poursuivre

Message par Lapinou181998 »

Je ne voyais rien à plus de dix mètres, devant moi, mais, je continuai d’accélérer. Le vent cinglait mon corps tout entier. Un manteau plus chaud que ma veste en cuir aurait été le bienvenu. Il faisait nuit, et le seul paysage que je voyais était celui des lampadaires disposés à intervalles réguliers de chaque côtés de la chaussée. Pas un bruit ne se faisait entendre, si ce n’est celui de ma moto.
La nuit enveloppait mon être tout entier et me rappelait à quel point j'étais seule. Cette pensée me fit sourire. Seule. Rien n'était plus vrai que cela, chaque être ayant eu un rôle dans ma vie avait, soit été tué, soit trahis ma confiance. Désormais, le retour en arrière était impossible et stagner dans le présent ne changerait rien. Non, il fallait penser avenir. Mon chemin initial aurait dû m'amener jusqu'à la ville la plus proche mais je changeais d'avis. Maintenant, mon objectif était de rouler jusqu'à ce que l'essence manque ensuite, j'aviserai. Je déposais un sourire aux coins de mes lèvres. Oui, cette idée m'attirait tout particulièrement.
Ce fut à ce moment que je le vis pour la première fois. Il était sur le côté de la route, et semblait perdu entre tous ces champs de blé. On voyait très clairement qu'il débarquait de la ville : son jean impeccable, sa chemise blanche sans aucuns plis, ses chaussures joliment cirées.
Il attendait, le pouce droit levé, son magnifique visage tourné vers moi, de la supplication dans son regard. Je ne pouvais pas m'arrêter, étant à moto. Il ne devait pas avoir le même avis, parce qu'il s'est presque jeté devant moi. Je me suis arrêtée en un parfait dérapage, otant mon casque et le regardant avec colère.
- Mademoiselle ! Ne partez pas, s'il vous plait !
Je l'ai interrogé du regard, et il a ajouté :
- Puis-je venir avec vous ? Je n'ai aucun but précis.
— Moi non plus.
Après tout, qu'avais-je à perdre ? Ce fut à ce moment précis que notre route à nous commença.

Je lui fis un signe de tête et lui indiquait ma moto du menton. Il comprit le message et enfourcha le véhicule. Je lui tendis alors le casque que j'avais enlevé quelques instants plus tôt.
- Prends le, je n'en ai pas besoin. En cas d'accident, je n'ai pas envie d'avoir un cadavre de plus sur les bras. Par contre, que ce soit bien clair, je ne veux entendre aucun son sortir de ta bouche et par pitié, accroche toi à la moto, si tu me touches, je t'abandonne dès que je peux, compris ? Dis-je mauvaise en le regardant par dessus mon épaule.
Il déglutit et hocha la tête. Parfait. Ce voyage devenait de plus en plus intéressant dis donc, je venais de trouver un nouveau jouet à casser. J'allais m'amuser. Sur ces pensées, je redémarrai la moto et filais à toute vitesse. Après tout, il n'y avait rien de plus délectable que le sentiment de peur émanant des gens, et ce petit oiseau égaré en était emplis.
cielle

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Re: Début de texte à poursuivre

Message par cielle »

Je ne voyais rien à plus de dix mètres, devant moi, mais, je continuai d’accélérer. Le vent cinglait mon corps tout entier. Un manteau plus chaud que ma veste en cuir aurait été le bienvenu. Il faisait nuit, et le seul paysage que je voyais était celui des lampadaires disposés à intervalles réguliers de chaque côtés de la chaussée. Pas un bruit ne se faisait entendre, si ce n’est celui de ma moto.
La nuit enveloppait mon être tout entier et me rappelait à quel point j'étais seule. Cette pensée me fit sourire. Seule. Rien n'était plus vrai que cela, chaque être ayant eu un rôle dans ma vie avait, soit été tué, soit trahis ma confiance. Désormais, le retour en arrière était impossible et stagner dans le présent ne changerait rien. Non, il fallait penser avenir. Mon chemin initial aurait dû m'amener jusqu'à la ville la plus proche mais je changeais d'avis. Maintenant, mon objectif était de rouler jusqu'à ce que l'essence manque ensuite, j'aviserai. Je déposais un sourire aux coins de mes lèvres. Oui, cette idée m'attirait tout particulièrement.
Ce fut à ce moment que je le vis pour la première fois. Il était sur le côté de la route, et semblait perdu entre tous ces champs de blé. On voyait très clairement qu'il débarquait de la ville : son jean impeccable, sa chemise blanche sans aucuns plis, ses chaussures joliment cirées.
Il attendait, le pouce droit levé, son magnifique visage tourné vers moi, de la supplication dans son regard. Je ne pouvais pas m'arrêter, étant à moto. Il ne devait pas avoir le même avis, parce qu'il s'est presque jeté devant moi. Je me suis arrêtée en un parfait dérapage, otant mon casque et le regardant avec colère.
- Mademoiselle ! Ne partez pas, s'il vous plait !
Je l'ai interrogé du regard, et il a ajouté :
- Puis-je venir avec vous ? Je n'ai aucun but précis.
— Moi non plus.
Après tout, qu'avais-je à perdre ? Ce fut à ce moment précis que notre route à nous commença.
Je lui fis un signe de tête et lui indiquait ma moto du menton. Il comprit le message et enfourcha le véhicule. Je lui tendis alors le casque que j'avais enlevé quelques instants plus tôt.
- Prends le, je n'en ai pas besoin. En cas d'accident, je n'ai pas envie d'avoir un cadavre de plus sur les bras. Par contre, que ce soit bien clair, je ne veux entendre aucun son sortir de ta bouche et par pitié, accroche toi à la moto, si tu me touches, je t'abandonne dès que je peux, compris ? Dis-je mauvaise en le regardant par dessus mon épaule.
Il déglutit et hocha la tête. Parfait. Ce voyage devenait de plus en plus intéressant dis donc, je venais de trouver un nouveau jouet à casser. J'allais m'amuser. Sur ces pensées, je redémarrai la moto et filais à toute vitesse. Après tout, il n'y avait rien de plus délectable que le sentiment de peur émanant des gens, et ce petit oiseau égaré en était emplis.

Nous roulâmes pendant plus d'une heure, et durant tout ce temps, il m'obéit. Pas une parole, pas un frôlement. On se contentait d'avancer. Au bout d'un moment, ce silence commença à me peser. J'en avais assez de repasser en boucle les images des derniers événements. Je lançai:
"Ça va, derrière ?"
Je sais, comme début de conversation, c'était nul. Mais je n'avais jamais été très bonne en conversation. Jamais.
Le garçon acquiesça. Dépitée, je me concentrai à nouveau sur la route. Il n'avait peut être pas envie de parler. Ou alors, il avait trop peur de moi pour le faire.
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