<=> Femme <=> 21 ans <=> 1m60 <=> Humaine Vie Simple & Cassandra sangue <=>
<=> Coin détente <=> Avec Billie <=>
Je ne crois pas que je pourrais vivre entourée d'autant de personnes que ce qu'il doit y avoir dans les Complexes Mixtes. Évidemment, je ne le dirai pas à Loan. Ce serait la meilleure façon pour qu'on arrête de visiter la ville. Certes, le faire lentement est parfois désagréable, mais je sais très bien qu'il vaut mieux que j'évite de faire une crise qui m'identifierait beaucoup trop bien aux yeux de certaines personnes mal avisées. Je pousse un soupir discret lorsque toutes ces pensées me traversent l'esprit, mais je suis rapidement ramenée dans le présent lorsque Billie me répond. Comment c'est de vivre dans le quartier des Vies Simples? Calme, très calme. Reposant. Familier. Je n'ai pas l'impression d'entrer dans un nouvel univers à chaque pas. Mes épaules se contractent légèrement, pour une raison ou une autre. Peut-être à l'idée de prendre des cours de musique comme elle me le mentionne? J'oublie toutefois rapidement cette partie de la conversation lorsqu'elle mentionne les Autres. Malgré tout ce qu'il s'est passé je ne les ai pas beaucoup fréquenté, pas autant que Meg, du moins. On en a beaucoup parlé, évidemment. Surtout avec cette relation qu'elle explore avec Simon Wolfgard. Je prends quelques secondes pour réfléchir avant de répondre:
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Oui, vivre là-bas est très calme. J'aime beaucoup y revenir après avoir fait une tournée en ville. C'est reposant contrairement à toute l'agitation qu'on retrouve ailleurs. (Un nouveau soupir s'échappe de mes lèvres avant que je poursuive)
Je n'ai pas rencontré beaucoup de terra indigene depuis que je suis arrivée. Sauf la Cheffe de la ville, le shérif et peut-être un ou deux autres.
Ce n'est qu'en prononçant le dernier mot que je me rends compte de ce que j'ai dit. Ou du moins, je crois que j'ai dit quelque chose de mal. Combien de personnes ici ont rencontré la Cheffe et le shérif sans vraiment rencontrer aucun des autres terra? Je détourne la tête quelques instants en essayant de déterminer si je dois m'en aller rejoindre Loan avant que les choses ne se dégradent. Pourtant, rapidement, je me souviens d'une des techniques de mon ami pour me détourner de ce que j'aimerais faire. Des distractions. Changer de sujet. En plus, Billie me semble vraiment gentille et je n'ai pas de furieuse envie de me couper ou quoi que ce soit en sa compagnie. Sans prendre la peine d'y réfléchir davantage, je me retourne vers elle et tente d'orienter notre conversation vers autre chose.
Dans ma tentative de le faire, on se retrouve à parler de travail et du fait que je pourrais travailler. Ça, ça ne plairait pas à Loan. Mais de toute manière, je suis venue pour un travail précis, pas un autre. Et tant que je n'aurai pas réglé le problème actuel, je ne pourrai pas envisager de faire quoi que ce soit d'autres dans l'immédiat. Toutefois, y songer et projeter ne me semble pas une mauvaise idée. Je crois que Meg a d'ailleurs mentionné que je devrais essayer de rêver un peu. De voir au-delà de ma journée. C'est comme ça, en un sens, que j'ai commencé à travailler de mes mains pour faire pousser des légumes, herbes et autres. Un léger sourire étire mes lèvres et mon esprit s'égare un peu de l'endroit où je me trouve lorsque je lâche:
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Peut-être que je pourrais, oui... Mais ça ne sera pas pour tout de suite... (Je me secoue mentalement avant de continuer)
Oh, je ne fais rien pousser de très gros ou qui demanderait trop d'efforts. Quelques légumes et fines herbes... Ce qui peut entrer dans une petite serre.
Peut-être que j'essaierai quelque chose de plus demandant l'été prochain et ainsi utiliser cet immense jardin qui jalonne notre quartier. Mais ce ne sera pas pour maintenant, le temps froid s'approche beaucoup trop pour ça. Peut-être que nous pourrions discuter avec la Cheffe lorsque j'aurai terminé avec ce qu'elle m'a donné comme travail et que je pourrai lui proposer de faire pousser un verger. Ça pourrait être intéressant... et puis, des pommes se récoltent surtout à l'automne.
<=> Coyote <=> Mâle <=> 25 ans <=> 1m70 <=> Maître d’Écurie <=> Près du Parc de la zone mixte <=>
<=> Avec Yushin <=>
C'est un jeu amusant que de se faire passer pour autre chose que l'on est. À une époque, celle où les Singes ne comprenaient pas très bien ce que nous étions, ça devait vraiment être magnifique. Malheureusement cette belle époque est perdue à jamais. Du moins, sauf s'ils deviennent tous aussi perdu que cette Singe-là. Il faut dire qu'elle atteint des sommets en ce qui concerne la crédulité. D'où mon absence de réponse pendant quelques secondes alors que je la regarde en clignant des yeux lorsqu'elle confirme que c'était un Coyote.
Je retiens difficilement un sourire amusé face à sa question concernant le nombre qu'il y a en ville actuellement. Évidemment que je suis au courant! Je peux reconnaître l'odeur caractéristique de chacun de mes congénères à des centaines de mètres à la ronde. Enfin, s'ils sont dans le vent. Donc, je connais la réponse. Toutefois, même si un Coyote n'est pas un menteur de nature... Les mensonges sont toujours amusants lorsqu'il s'agit d'être taquin, et ça, c'est dans l'esprit même de tout Coyote qui se respecte.
Sauf peut-être mes parents.
Une grimace passe tout près de s'étendre sur mon visage, mais je remplace le tout par une expression encore plus pensive qu'avant, cherchant à représenter le mieux possible un Singe qui ne comprend rien à rien. Ce n'est pas bien compliqué, après tout. Je n'ai qu'à dire exactement le contraire de ce qui est une vérité bien établie pour tout être qui se respecte. Je finis donc par lâcher:
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Humm... Les Coyotes... Je crois que j'ai entendu dire qu'ils étaient aussi nombreux que les Loups. Ils sont pas mal intéressés par la ville, de ce que j'en sais. Alors peut-être... disons... six ou sept? À moins que ce ne soit dix?
Je penche la tête sur le côté, le menton légèrement élevé alors que je donne l'impression d'encore réfléchir. Toutefois, sans le laisser trop voir, je ne rate pas une miette de ses réactions. Jusqu'aux infimes mouvements. Avec un grand sourire, je claque des doigts et m'exclame:
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Oui, c'est ça! Je crois bien que c'est dix!
Je l'observe toujours en souriant et lance:
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Mais je ne crois pas que vous risquiez quoi que ce soit en ce moment!
Déjà, parce que nous ne sommes que deux Coyotes. Que l'un d'entre eux est moi et que l'autre est ma soeur. Elle ne viendrait sans doute pas s'incruster dans la conversation comme ça, sauf peut-être pour manger elle aussi. D'ailleurs, parlant de nourriture, si elle ne comprends pas rapidement à quel point elle se trompe à mon propos, ou à quel point elle ne réfléchie pas assez, va bien falloir que j'aille me chercher à manger ailleurs. Dommage, ça sentait vraiment bon! Il faut bien que je mange si je veux pouvoir créer quelques incidents mineurs qui amèneront bien de l'ambiance! Il faudrait vraiment que les gens songent à me remercier plus souvent pour le divertissement que je m'applique à instaurer dans leur vie!
Je dois faire un effort incommensurable pour ne pas saliver lorsqu'elle commence à me parler de la nourriture qu'elle a dans son sac, et qu'elle me propose! L'idée même de m'en aller maintenant est complètement éjectée de mon esprit et mon regard se porte immédiatement sur son sac d'où sort les merveilleuses odeurs de pâtisseries. Je retiens un reniflement dédaigneux face à sa proposition de sandwich. Toutefois, le reste de ses paroles parviennent lentement à réorienter mon attention sur elle. J'acquiesce lentement du chef en haussant des épaules. Je ne crains absolument pas aucun des Autres ici. Toutefois, lorsqu'elle parle d'apprendre à faire connaissance, je ne peux pas m'empêcher de lui jeter un petit regard suspicieux. Après tout, la dernière fois que nous avons fait connaissance, selon mon opinion personnelle, elle m'a frappé. Plusieurs fois! Conservant toutefois un ton enjoué et, courtois?, je dis:
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Pourquoi pas! Allons faire connaissance! Et j'accepterai volontiers l'une de vos pâtisseries!
Peut-être plusieurs. Ou toutes, si elle se sent vraiment reconnaissante que je sois tombé au bon moment pour la secourir de cet Autre si terrifiant! Un sourire amusé étire mes lèvres alors que je lui tends un bras serviable. J'ai vu beaucoup de Singes faire ça. Je ne sais pas à quoi ça sert, car si je devais attaquer deux Singes ainsi entravés, ça ne serait même pas un défi...