Tout le monde: Il est possible que je prenne plus de temps pour rp's dans les prochains mois, d'ici juillet probablement. Il faut que je me trouve un emploi à temps plein si je veux pouvoir payer ma formation et comme j'ai beaucoup d'autres projets à côté, c'est les RPGs qui risquent d'en prendre un coup
Joshua Flint
Je secoue légèrement la tête avec amusement face à sa réponse. Alors comme ça, elle trouve ma révérence jolie et se sent flattée par ce geste? Intéressant! Quant à la suite, je ne peux m'empêcher de faire un signe de dénégation. Pourquoi pense-t-elle qu'elle pourrait me décevoir? Ce n'est pas comme si je me prenais au sérieux au point de m'attendre à un comportement irréprochable niveau comédie... non? Je ne perds toutefois pas mon sourire pour dire:
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Je ne crois pas que ce soit possible.
Suite à quoi j'exécute une nouvelle courbette, mais plus maladroite. Intentionnellement, bien sûr. J'entends les rires de mes cousines derrière moi et je me sens bien. Soulagé. Elles vont s'amuser et tout se passera bien pour elles. Rien d'étranges ou de dangereux se produira ce soir. Ça fait des semaines que tout va bien, alors pourquoi ça changerait? Les Aurors ont sans doute effrayé la chose ou la personne responsable des attaques. Tout va bien. Sauf que ce n'est pas le temps d'y penser. Si j'y songe trop, je vais retrouver mon angoisse.
Je change donc de sujet.
Mais en le faisant je me retrouve à vouloir taquiner encore Hetty, mais voilà, ça se retourne contre moi. Je suis tellement proche que je peux sentir son souffle sur mon visage. Si proche qu'il suffirait que je penche la tête et nos fronts seraient en contact. Et pas que nos fronts. J'essaie tant bien que mal de garder mon masque moqueur tandis qu'intérieurement j'essaie de combattre une envie que je ne devrais pas avoir. Mais ça ne fonctionne pas et je n'arrête pas d'y songer. Est-ce que ses lèvres sont aussi douce qu'elles en ont l'air? Par Merlin, Josh! je me sermonne intérieurement. Je réprime le soupir découragé qui veut sortir et continue la comédie mise en place. Hetty semble croire que je fais honneur à ma Maison et qu'il ne me reste que peu de chemin à parcourir pour y arriver. J'acquiesce d'un air pensif et souffle:
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Content de l'apprendre.
Je n'ai pas réussi à parler plus fort. Les paroles d'Hetty m'ont un peu trop ébranlé et pas par leur signification, mais par leur présence. Son souffle sur mon visage s'est fait plus prononcé pendant qu'elle parlait et ça m'a complètement déconcentré. Par soucis de ne pas faire de bourdes je m'empresse de reculer, toussote très, très bas, puis je change de sujet pour quelque chose de plus léger.
Son costume.
Sujet qui m'emporte complètement dans un monde nouveau puisque j'apprend à connaître le conte moldu d'où il est tiré. Elle m'apprend du même coup que le conte en question possède plus d'une version, certaines qui se terminent bien et d'autres que non. Je la crois sur parole sur tout ce qu'elle me raconte. Je n'ai jamais surpris Hetty en train de mentir et je ne vois pas pourquoi elle le ferait à ce sujet de toute façon. Un grand sourire étire mes lèvres lorsqu'elle me propose de me raconter d'autres contes moldus un de ces jours.
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Tu n'auras pas à me le proposer deux fois! J'accepte ta proposition!
J'ai toujours eu une certaine curiosité envers les Moldus, si ça n'avait pas été le cas, je n'aurais jamais parlé à mon meilleur ami de ce monde-là... à vrai dire, le seul meilleur ami que j'ai sans doute jamais eu. Il m'a fait découvrir bien des choses, mais les contes... pas vraiment. La proposition d'Hetty m'intéresse donc tout particulièrement. D'aucuns pourraient dire que j'aurais pu prendre l'option d'Études des Moldus en troisième année, mais ces personnes ne connaissent pas mon oncle et ma tante. S'ils l'avaient su, je m'en serais sans doute pas aussi bien tiré... Mais bon, cette année c'est une obligation scolaire de la directrice, alors ils ne devraient pas me le reprocher... Cette pensée n'empêche pas un frisson de me parcourir de la tête aux pieds.
Je ne laisse toutefois rien paraître de mon trouble intérieur dont l'origine varie, que ce soit ma situation familiale ou les pensées particulières qui m'assaillent et qui ne devrait pas avoir lieu d'être. Je reste toutefois fidèle à la personne que je suis depuis le début de la soirée et je continue à taquiner Hetty, lui disant que je peux la protéger du grand méchant loup. Ce qu'elle ne semble pas croire et comme je fais semblant d'en être peiné et offusqué, mon amie se contente de ramener sur le tapis le fait que j'ai dit un peu plus tôt avoir l'intention de lui jouer encore des tours. À ces mots, mon sourire moqueur remplace les autres émotions sur mon visage. Je rétorque en croisant les bras:
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Taquiner et protéger ne sont pas incompatibles, Chaperon Rouge. Mais si vous ne voulez pas de mes services... tant pis!
Je fais semblant de me détourner comme si j'étais encore offusqué à moitié, toutefois ma plaisanterie se termine avec l'arrivée de mes cousines qui viennent m'annoncer qu'elles vont se promener dans la Grande Salle. Évidemment, elles en profitent pour faire quelques allusions, surtout Mae. Je les renvois toutefois rapidement tout en leur arrachant la promesse de me prévenir si elle compte sortir de la Grande Salle. Je n'ai pas l'intention de les laisser seules si elles décident d'aller vagabonder dans l'école.
Je ne peux empêcher un petit rire de m'échapper lorsque je réponds à la question d'Hetty sur les intentions de mes cousines pour la soirée. Elles ont très certainement l'intention de jouer des tours, elles aussi. Donc la question n'est pas de savoir si elles vont le faire, mais à combien de personnes elles vont s'en prendre! Je laisse une expression étonnée se peindre sur mon visage lorsque mon amie me dit que mes cousines auraient tort de s'en priver, tout particulièrement si elles prennent exemple sur leur cousin. Je lâche tout bonnement, avec toujours cette expression étonnée au visage:
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Prendre exemple sur moi? Je ne vois pas de quoi tu parles! Je suis très sage!
Je ne conserve pas mon sérieux longtemps et laisse échapper un nouveau rire, je ne reste toutefois pas longtemps sur la question pour m'intéresser à un autre sujet. Est-ce qu'Hetty avait prévu quelque chose ce soir? Je ne sais pas pourquoi je suis aussi satisfait d'apprendre qu'elle n'a pas vraiment quelque chose de prévu, mais c'est le cas. Je n'ai pas eu l'occasion de voir sa soeur très souvent et je ne crois pas avoir beaucoup échangé avec Norah, mais si je sais de qui il s'agit. Quant à la piste de danse... Je ne crois pas être un très bon danseur, mais savoir que la piste est piégée rend la chose plus intéressante. Comme elle me retourne ma question, je réponds:
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Pas vraiment... Mes cousines m'ont lâchement abandonné, mais je n'avais rien de concret de prévu. Comme ça... tu aimes danser?
Ma question est idiote. C'est rare que les gens prévoient de faire quelque chose s'ils n'aiment pas ça! Et je ne sais même pas pourquoi j'ai posé la question. À la base je voulais lui proposer d'aller voir si on réussissait à repérer sa soeur ou son amie, voire les deux, mais c'est cette question idiote qui est sorti de ma bouche! Une chance que le ridicule ne tue pas, sinon je serais mort depuis longtemps!
Kieran Aylin
<=> Sang-Pur <=> Sixième Année <=> 16 Ans <=> Gryffondor <=> Mort <=> Fantôme <=>
Je n'aime pas voir Kalypso comme ça. Je n'aime pas voir son visage prendre un air aussi... tendu. Sa mâchoire est crispée et je peux parfaitement repérer l'éclat inhabituel de ses yeux. Ils sont humides. Je déglutis même si c'est complètement inutile de le faire quand tu n'as même pas de salive! J'ai envie de m'approcher... sauf que je sais que ça ne fera qu'envenimer la situation et c'est la dernière chose que je souhaite. Kaly... Kaly a toujours été forte, un peu comme Elee. Sauf que me voilà qui arrive et qui détruit tout le contrôle qu'elles exerçaient sur elles-mêmes. Je sais qu'elles m'en veulent, toutes les deux. Pas pour les mêmes raisons, évidemment, mais leur colère me donne l'impression que je pourrais en avoir mal au ventre, alors que c'est impossible.
La seule personne qui accepte de me voir, c'est Ethy.
Mais je sais pertinemment que c'est tout aussi dur pour lui, cette situation. Je ne devrais pas être un fantôme, selon eux. Mais je ne devrais avant tout pas être mort. Revenir comme ça, c'était le moyen le plus certain de pouvoir veiller sur eux. Si ce n'était pas que je craignais encore ce que je pouvais faire mon père, je m'amuserais sans doute à le hanter. À le torturer jusqu'à ce qu'il en perde la raison. Ça serait la plus grande réussite de cette non-existence qui est maintenant la mienne. Et que j'ai choisi. Peut-être que je vais en venir à regretter cette décision... ou peut-être pas. Seul l'avenir nous le dira, mais pour le moment ce n'est pas le cas.
Je regrette le sentiment que j'inspire à mes proches, mais pas ma décision. Et c'est la raison pour laquelle je suis ici, je veux réparer le tort que j'ai fait. Je sais que Kalypso ne me laissera pas faire, mais je finirai bien par l'amadouer, j'ai réussi une fois, pourquoi pas deux? Certes, là, ça risque d'être plus compliqué. Je déglutis à nouveau en entendant sa voix et la question qu'elle me pose. Je ne sais pas comment lui répondre pour ne pas qu'elle s'enfuit en courant, pas que ça l'avancerait beaucoup, mais quand même. Je ne veux pas l'effrayer...
Sauf qu'il est déjà trop tard, je le vois dans ses yeux.
C'est mon visage et les dégâts qu'a causé mon père. Je pousse un long soupir en baissant le regard. Réfléchis, réfléchis bien! Ce n'est que quelques secondes plus tard que je relève les yeux et croise le regard de Kalypso pour dire:
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Je crois que tu sais pourquoi je suis là.
Elle a tout fait pour m'éviter jusqu'ici. Je me doute de ses raisons, mais elle a tort de croire que se détourner des autres lui évitera de souffrir, c'est tout le contraire. Et si j'ai réussi à endurer bien des tourments sans me détourner de ce que je suis et de ce que je voulais, elle en est capable. Nous ne sommes pas pareilles, j'en ai conscience. Mais elle apprécie les amis qu'elle a et je sais, seulement par sa réaction à ma présence, qu'elle se préoccupe d'eux. De sa manière propre, évidemment. Mais leur sort ne l'indiffère pas et pour cette seule raison, elle ne doit pas abandonner tous ceux qu'elle connaît. Ce n'était pas mon rôle de veiller sur elle, mais j'ai pris cette responsabilité.