Du coup, je participe.
Osamu Tazuka : J'ai lu le premier tome de Phénix, l'oiseau de feu au lycée et j'ai trouvé le premier tome d'Astro boy dans un festival de la BD. Si je trouve, je me plongerai plus en détail sur ce qu'il a fait.
Keiji Nakazawa
Matsumoto Leiji
Hojo Tsukasa
Hirohiko Araki
Masamune Shirow
Takahashi Rumiko : Quelques tomes d'Inu Yasha lus en allemand, chez ma corespondante qui était une grande fan. N'ayant pas tout compris sur le coup, je comptais la relire en français cette fois.
Katsuhiro Otomo
✓ Akira Toriyama :
- Dragon Ball : Anime de mon enfance, j’ai lu le manga plus tard, au collège. Un schéma classique mais efficace, des personnages attachants et forts.
✓ Fujisawa Toru :
- Tokko : Petite série qui s’est arrêtée au bout de trois tomes et c’est dommage car j’aimais assez le concept. Dans la ville de Tokyo est apparu un grand trou d’où sorte quantité de démons, une véritable porte donnant sur les enfers. Les personnages ont alors pour but d’enrayer l’invasion de démons qui se profile et de trouver le moyen de stopper le grossissement de ce trou car avec son évolution actuelle, Tokyo sera rayé de la carte sous peu.
Un concept intéressant mais trop peu de tomes pour être véritablement bien exploité. La dystopie n’était pas encore entièrement décrite, l’histoire n’en était encore qu’à la présentation des personnages et aux révélations d’introduction. Et elle s’arrête abruptement sur un gros cliffhanger dont on ne saura jamais la suite…
Urasawa Naoki
✓ Nobuhiro Watsuki :
- Kenshin le vagabond : Manga que j’ai lu après Samourai Deeper Kyo, qui s’en est largement inspiré. Et effectivement, la ressemblance est frappante. Le schéma classique de la succession des combats reste une recette qui marche. L’apparition d’ennemis de plus en plus forts à chaque fois que les héros en mettent un en déroute est classique, pousse les lecteurs à lire un continuel surpassement de soi.
Le choix de l’époque d’Edo jour beaucoup sur la séduction qui s’opère lorsqu’on lit ce manga. Age d’or des samourai, la mentalité basée sur l’honneur influence souvent l’intrigue et il faut le dire, les kimono, ça peut à la fois être beau et vachement sexy.
Une série dont je garde un bon souvenir.
Jiro Taniguchi
Mizuno Junko
Obata Takeshi : Death Note traine dans la biliothèque de mon frère et cela fait un moment que je me suis dit que je les lirai. J'ai Hikaru no Go sur mon ordinateur également.
✓ Takaya Natsuki : Le plus simple serait de citer ceux que je n'ai pas lus, et il n'y a que la toute dernière série Liselotte...
- Fruits Basket : Le tout premier manga que j'ai lu et pour cela, j'aurais toujours cette affection pour son univers et ses personnages. Les dessins sont beaux, avec les grands yeux des shojo manga, et s’améliorent au fil des pages. C’est d’autant plus flagrant quand on rouvre le premier tome après avoir fermé le dernier. A l’époque, c’était tout nouveau, avec l’attrait de l’inconnu, les livres qu’on lit à l’envers, le noir et blanc. Les personnages avaient une mentalité qu’on ne trouve pas dans les BDs occidentales. Bref, cet attrait de la nouveauté était bien présent et a contribué à l’affection que j’éprouve pour ce manga.
Côté histoire, c’est du shojo typique quand on y pense : une situation un peu rocambolesque qui amène des situations peu communes. L’héroïne commence l’histoire au fond du trou : obligée de vivre clandestinement dans une tente pour ne pas être un poids pour son grand-père, elle vit seule au fond d’un bois. Sauf que ce bois appartient à la famille Sôma, composée dans les premiers tomes de trois beaux garçons cachant un secret : ils ne peuvent être enlacés par un individu de l’autre sexe sans se transformer en animal.
L’héroïne, Tohru, est terriblement attachante. Quoique naïve et gentille à l’excès, elle est courageuse et travailleuse, ne cherchant qu’à faire le bien autour d’elle. Les autres personnages ne sont pas non plus en reste et ont tous leur moment de gloire où Natsuki Takaya nous montre leurs meilleurs côtés ou leurs faiblesses. L’histoire en elle-même a peu de véritables péripéties ou de rebondissements, tout tourne autour des personnages. Mais il y a tant de douceur que la lecture est reposante et redonne espoir en la bonté de l’humanité.
J'ai également lu Ceux qui ont des ailes, Démons et chimères, Accords parfaits et Twinkle Stars mais mettre un avis sur chacun d'eux serait long... Ce qui est souvent une constante des manga de Natsuki est la douceur qu'elle insuffle à ses histoires. Douceur que j'aime beaucoup.
✓ Akamatsu Ken : Deux séries, Love Hina et Negima ! Le Maître magicien.
- Love Hina : S’il y a une chose à retenir des manga de Ken Akamatsu, ce sont bien les dessins magnifiques. Les planches en couleurs valent à elles seules le détour.
Ses manga ont généralement deux versions : l’une soft pour le grand public, l’autre beaucoup moins soft classée Hentai. N’ayant lu que la version soft commercialisée en Europe, je n’ai pas beaucoup de mal à imaginer la transposition dans l’autre version. Les manga pullulent de scènes où les personnages se retrouvent malencontreusement dans une position tendancieuse, où les filles se font surprendre aux bains et autres péripéties du même genre. Ca relève du gag, mais c’est tout de même suffisamment présent pour être mentionné.
L’histoire de Love Hina, tout comme celle de Negima, est plutôt sympathique. Kentarô, éternel étudiant qui ne parvient pas à passer le concours d’entrée de Todai, l’université la plus prestigieuse de Tokyo. Pour se trouver un endroit calme pour réviser, il choisit de s’installer dans la pension de sa grand-mère, la pension Hinata. C’était sans compter sur ses occupantes. Devenue une pension pour filles, les occupantes sont bien décidées à déloger ce gêneur de leur foyer.
Le lecteur passe de quiproquos en situations rocambolesques, c’est une lecture qui détend avec de beaux dessins.
Score : 5/19.