32 ans ǀ 178 cm ǀ Errydienne ǀ Réparatrice ǀ Libre et Indépendante ǀ Tess
That's life
Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Il m’énerve ! Je répète la même chose en boucle dans ma tête. Je suis furibarde et je suis incapable de me calmer. Je n’ai pas envie de me calmer. J’ai envie de passer mes nerfs sur je ne sais qui ou je ne sais quoi. Le premier qui m’adresse la parole, il ne va pas être déçu du voyage. Il va aller se faire voir dans les grandes largeurs. Alors personne n’a intérêt à m’emm*rder sinon il va vite comprendre. Je suis tellement énervée que je ne fais pas gaffe où je vais. Résultat des courses, je me retrouve dans les tunnels de l’ancien métro où je n’y vois que dalle. Il ne manquerait plus que je me perde b*rdel ! Si je me perds, ça sera de la faute de Kayn ! Et si je meurs ici, je reviendrais le hanter pour le reste de sa vie ! Parce que si je suis énervée, c’est à cause de lui. Il passe son temps à m’énerver, c’est pas compliqué. De toute façon, il ne sait faire que ça. Enfin presque. Mais là, c’est pas la question. La question, c’est plutôt comment je vais bien pouvoir sortir d’ici ? Pour commencer, il faut que je m’arrête. Voilà, je me stoppe. Je ne m’enfonce pas plus loin dans les tunnels. Ensuite, je fais demi-tour. Voilà, je refais le chemin inverse et je tombe sur les escaliers m’emmenant à l’extérieur. Ça c’est la théorie. Bon sang ! J’espère que je vais retrouver ce passage sinon je vais être encore plus énervée que je le suis. Heureusement que mes yeux sont accoutumés à l’obscurité sinon je ne verrais rien du tout. La poisse ! Quelle idée de vivre ici ! Enfin si j’ai bien une idée ou deux. Aucun voisin et surtout personne qui t’entend crier. Génial ! Même si j’ai envie de fulminer, je dois bien regarder où je vais et faire plus attention cette fois-ci. Avec la chance que j’ai, il pourrait m’arriver n’importe quoi. J’en ai marre de ces tunnels ! J’en ai marre de ne pas voir grand-chose ! J’en ai marre de Kayn ! J’en ai marre de tout !
Je reviens sur mes pas. Du moins, j’essaye. Cette galère ! On ne m’y reprendra plus à revenir ici. Je vais me démerder comme d’habitude et demander l’aide de personne. De toute façon, on est jamais aussi bien servi que par soi-même. C’est bien connu. Je ne sais pas combien de temps dure ma marche quasi dans le noir mais j’ai l’impression que ça fait des heures. Si ça se trouve, on est au milieu de la nuit. L’enfer ! Mais qu’est-ce que j’aperçois ? Ça ne serait pas un escalier ça ? J’espère que la chance est un peu avec moi parce que là, j’en ai marre de chez marre. Mais si c’est un escalier ! Sur le mur de droite, y’a même une espèce de dessin quasiment effacé. Ça ressemble à un smiley. J’ai enfin trouvé ! Je monte les marches, m’approchant de la sortie. Il y en a plusieurs volées puis encore des couloirs, des escaliers, des couloirs. Je tourne à gauche, encore une série d’escalier et la lumière est de plus en plus présente. J’ai trouvé la sortie ! Et la nuit n’est pas encore tombée ! Je sors enfin de l’ancien métro, l’humidité et le noir sont remplacés par la lumière et les mauvaises odeurs venants de la décharge et autres à quelques distances de là. Les rues ne sont pas plus animées maintenant que tout à l’heure. Ils doivent encore tous être à l’Arène. Grand bien leur face. S’ils pouvaient tous s’entretuer là-bas, ça enlèverait quelques abrutis supplémentaires. Il y en a déjà trop dans cette ville. Ma démarche est déterminée et rapide. Je vais aller m’enfermer chez moi. De toute façon, y’aura personne au marché. Ou je vais à la décharge et voir si je trouve quelques trucs intéressants. Vu mon état d’énervement, je suis capable de rien trouver. Allez je rentre chez moi. Je vois au loin une femme et elle me dit quelque chose. Vu le manque d’animation dans la rue, je repère vite les gens. Plus j’avance et plus sa silhouette me dit quelque chose. Je finis par la remettre. Je tombe sur Tess et elle arrive bientôt à ma hauteur pour me saluer. Au moins une personne connue et que j’apprécie. Mon humeur va peut-être s’améliorer.
- Salut Tess ! Le tournoi est déjà fini ?