Hello !
Je viens updater mes
dernières lectures de septembre et celles d'octobre.
Lire des livres faisant partie du Top 1000 ou du Top 1000 séries sur Booknode
[Deux tomes du Sorceleur et un de Anne de Green Gables, qui sont deux séries dans le Top 1000 de Booknode]
- Le Sorceleur t°VII: La Dame du lac d'Andrzej Sapkowski (27/09/23 - 25/10/23)
Je n'ai pas été déçue par le final - bien que ça a été par instant dur à lire, surtout la centaine de pages après l'affrontement final... Celui-ci m'a beaucoup plu : contre Bonhart, Vilgefortz, et l'Empereur. Même si ce dernier n'a pas assez payé le prix... mais bon, j'ai été naïve de penser comme Ciri, que c'était fini. La symbolique autour de la dame du lac m'a plu, un peu de légèreté "pour finir" - surtout après tant de dilemmes philosophiques : sur la destinée, le libre arbitre, le mal et le combat contre celui-ci, la destruction des mondes, le racisme, la violence... Personnellement, j'ai beaucoup apprécié le cadre extérieur avec Nimue et l'apprentie devineresse onirique, cela permettait du recul dans les pires cas, mais aussi une intéressante façon de voir, de lire sur la construction des légendes.
- Le Sorceleur : La saison des orages d'Andrzej Sapkowski (28/09/23 - 17/10/23)
J'ai beaucoup apprécié ce tome avec sa narration plus complexe. On retrouve Geralt des débuts, puisque chronologiquement le livre pourrait se situer bien plus tôt dans le récit de la série. Je ne le savais pas quand j'ai commencé la série, alors je l'ai lu plutôt vers la fin... mais ça ne m'a pas gâché mon plaisir, au contraire, je crois avoir mieux compris le clin d'œil avec Nimue. Bref, l'intrigue part dans tous les sens, certains n'apprécient pas, perso, je trouve ça plus réaliste, dans la vie, c'est rare que ton premier problème s'achève avant que le deuxième arrive pour que tu puisses le gérer à son tour, donc, voir Geralt s'en sortir aussi difficilement aussi, rassure un peu. Et là, l'adage "une merde n'arrive jamais seule" prend tout son sens : il n'arrive pas à protéger totalement une famille contre un monstre un peu spécial
avec une plaque d'identification
, arrivé dans une ville pour manger, il se fait arrêter sous un motif obscur, puis relâché tout aussi soudainement, pendant ce laps de temps, on lui vole ses épées, une magicienne rousse le contacte pour d'autres magiciens qui ont besoin d'un sorceleur, et la prison est la pression mise sur lui pour qu'il soit obligé d'accepter - ce qu'il fait, et c'est un imbroglio de politique et de puissance magique qui débute
l'hypocrisie des magiciens est répugnante - on aurait envie de tous les massacrer sans distinction : ce sont eux les constructeurs de monstres - et parmi eux, se cachent un tueur pur et dur, ils savent qui c'est et décident de ne pas s'en occuper pour remettre la faute sur Geralt si ça dérape
, entre temps, il traque toujours la piste de son voleur, jusqu'à une autre ville où a lieu d'autres fumisteries politiques
pour un coup d'état
- il s'engage à y revenir une fois les épées retrouvées - en chemin, vers l'autre ville, où ses épées seraient
vendues aux enchères
, il est "engagé" par un équipage poursuivi
par une Aguera, femme-renarde à qui l'enfant a été enlevée
, etc. On est fort ballotté - et j'ai fort aimé, mais chacune des histoires arrivent à une conclusion, pas toujours convaincante, mais je suis habituée au style d'Andrzej Sapkowski, nous sommes rarement satisfaits, car la justice triomphante, très peu pour lui..
- Anne de Windy Willows de Lucy Maud Montgomery (29/09/23 - 08/10/23)
Un de mes tomes préférés d'Anne, on la retrouve apaisée, par rapport à sa relation amoureuse et c'est mis du coup un peu entre parenthèses,
pendant que Gilbert finit ses études, ils se marieront après. Donc,
elle passe trois ans comme enseignante à Summerside, et nous avons droit à un tome très épistolaire, Anne écrit à Gilbert et parle de son quotidien. J'adore les relations qu'elle y construit, on la suit vraiment dans ses joies, ses peines et celles des habitants. Pour moi, c'est un des tomes les plus savoureux, on la voit tour à tour comme amie, enseignante, voisine, colocataire, entremetteuse, aide familiale presque etc. Cela ne veut pas dire qu'elle réussit tout ce qu'elle fait, entreprend, et une partie de la saveur, vient de là
Lire des livres dont l’histoire se déroule en Europe ou en Amérique du Nord
[Un autre choix se passe en Belgique (peut-être en France), pour les Bob et Bobette, je n'ai choisi de lire que ceux qui se déroulaient en Europe ou en Amérique du Nord, à notre époque ou non, dans la plupart des cas, les tomes se déroulent en Belgique, Pays-Bas, France et alentours : une fois en Suisse, une autre en Autriche, une autre en Espagne... Les deux tomes de la série d'Anne de Green Gables, Anne habite toujours au Canada, non loin de son île natale, celle du Prince-Edouard, John Le Carré fait se dérouler son histoire en Europe entre l'Angleterre, la France, l'Allemagne, etc. Et Finalement les Donald Duck se passe majoritairement à Donaldville ou ses alentours, que Barks situe en Californie]
- Un autre choix de Frédérique Dolphijn
Petite lecture, wholesome, sur un jeune homme qui après avoir fait des études comme avocat annonce à toute sa famille qu'il veut devenir boulanger. Je veux dire, il aurait dû faire son choix avant de faire ses études coûteuses, mais bon.
- Bob et Bobette n°328 : Rouge Red Star de Willy Vandersteen
Une des meilleures lues depuis un bout de temps, un peu comme dans Bob le Gavroche - le dessin est d'un autre style, et nos héros ne sont pas les authentiques Bob et Bobette, ce sont plutôt des ancêtres de ceux-ci - il ne faut pas trop se poser de questions, sinon pourquoi il y a deux Sidonie ? - et ils quittent la Belgique pour le Canada, et dans une ambiance un peu Titanic, mais sans naufrage, en huis-clos, les relations se tissent et une affaire de vol d'un diamant rouge amène l'inspecteur Lambique sur l'affaire. Il y a aussi l'origine de Fanfreluche qui est explorée, franchement, une chouette histoire adorable.
- Bob et Bobette n°330 : Fanas de Freaks de Willy Vandersteen
Une histoire un peu bizarre, où tout démarre à la suite de l'arrivée de Cindy dans la vie de Lambique et Jérôme, elle les séduit l'un après l'autre pour arriver à ses fins, et le cirque où atterrit Jérôme avec les "freaks" est
un repère d'extraterrestre...
Oui, oui, bref, pas terrible celle-ci.
- Bob et Bobette n°331 : Nathan et Nathalie de Willy Vandersteen
BD avec une crise existentielle où l'aventure réservée à Bob et Bobette est détournée pour arriver à quelqu'un d'autre : Nathan et Nathalie, qui étaient apparemment des esquisses dans les papiers de Vandersteen, il y a très longtemps. Bref, BD un peu méta. Chouette, sans plus.
- Bob et Bobette HS : La fleur d'or de Willy Vandersteen
Bon, ce sont des BD publicitaires, donc, il faut pas en attendre grand-chose, mais alors
La fleur d'or était vraiment au ras-des-pâquerettes, niveau qualité. C'est vraiment sens dessus dessous. Lambique veut devenir une plante, après être tombé amoureux d'une fleur, mais une canarde est déjà amoureuse de lui...
- Bob et Bobette n°332 : Barabas bébé de Willy Vandersteen
BD un peu bizarre qui mélange trop de trucs à la fois pour être viable : Antiquité, Bonflair et Durbec, Rome en feu, de la nouvelle tech qui échange les cerveaux (et apparemment la personnalité), Titus le lion, etc.
- Bob et Bobette n°333 : Jérôme Bosch a les boules de Willy Vandersteen
Dans ce tome, on apprend d'où vient l'inspiration de Jérôme Bosch pour ses toiles célèbres et horribles, quand nos protagonistes vont le rejoindre dans les Pays-Bas du XVe siècle.
- Bob et Bobette n°335 : Le monstre de cuir de Willy Vandersteen
Bien que le sujet ne m'intéresse guère : un ancien joueur de foot après une erreur professionnelle sur le terrain devient très mauvais, et développe une hantise du ballon, pourchassé par des paparazzis, se retrouve dans un centre de psychothérapie pour se remettre de sa dépression et sa phobie. Normalement, c'est Anne-Marie qui s'en occupe, mais pas une fois, on la voit dans le tome, car c'est Sidonie qui prend en charge la direction. L'intrigue aurait pu être encore mieux montée, je trouve. Le bon point est l'utilisation d'une nouvelle tech : l'holodeck du prof Barabas - qui crée une illusion de différentes époques et lieux où le ballon est différemment utilisé.
- L'héritage des espions de John Le Carré
Ce dernier tome mettant en scène George Smiley, est bien plus axé sur Peter Guillam, aux prises avec la nouvelle façon de pensée de l'époque, les jugements portés sur leurs anciennes mission et un procès par les enfants d'agents décédés. Les flashbacks sont bien construits, et commence avec un familier, si on a lu les précédents tomes, et petit à petit, nous explorons d'autres flashbacks de Peter, qui est obligé de retracé les affaires une à une pour le procès à venir. Un de mes tomes préférés qui clôture vraiment bien cette série. La rencontre avec George Smiley, était aussi anticipée par nous que par Peter, la liste de questions s'allongeant au fur et à mesure des pages.
- Anne et sa maison de rêve de Lucy Maud Montgomery
Est-ce que la magie d'Anne fonctionne encore sur moi ? Oui et non, car il m'a semblé qu'elle passait au second plan devant d'autres personnages et ses petits moments poétiques, à elle, se faisaient plus rare. Elle subit aussi une terrible tragédie, elle, qui jusqu'ici pouvait toujours rester optimiste, ce n'est plus le cas, et on sent qu'elle est plus terne "exprès" - ce choix de l'auteure ne me plaît pas : on dirait trop que c'était pour mettre Anne à la hauteur de Leslie, nouveau personnage tragique fascinant, avec qui en comparaison, Anne paraissait plus fade, dans son propre roman. Mais elle en perd un je-ne-sais-quoi qui faisait son charme. En plus de Leslie et de son histoire, le Capitaine Jim et Cornélia sont adorables, drôles et très intéressants. Mais une chose me frappe également, c'est que les personnages aimés dans les précédents tomes ne sont plus qu'un souvenir dirait-on, je ne me souviens pas d'une seule référence dans ce tome de personnages de Windy Willows, quand Anne travaillait comme enseignante à Summerside - alors que je les adore ! Ceux de Redmond apparaissent à peine, une fois le mariage passé, et ne parlons pas de ceux d'Avonlea - j'en viendrais presque à oublier leurs traits de personnalité.
- Bob et Bobette n°337 : Game of drones de Willy Vandersteen
La BD sent un peu trop l'huile de moteur pour moi, je me souviens avoir aimé
les Bagnolettes, mais dans ce tome-ci, plus question de Vitaminette (mariée et avec enfants), non d'un Vitamino et tous les autres qui l'accompagnent, mini-gyronef, mini-terranef, etc. ne sont que des drones pilotés par nos amis... S'ils ont un accident en drone, ça se répercute sur eux. Ainsi, le choc a rendu Lambique son bon sens - dommage, à la fin que ça ne reste pas comme ça. Il ressemble plus au Lambique des premiers tomes.
- Bob et Bobette n°338 : Haro sur les héros de Willy Vandersteen
Dans cette BD, où le récit commence in media res, nos amis sont kidnappés et dans des situations anormales : ils racontent chacun à leur tour ce qui leur est arrivé personnellement et comment ils ont réussi ou raté leur mission. Bref, mais tout est vraiment bizarre comme dans un cauchemar et la conclusion est vraiment ridicule.
- Bob et Bobette HS : Le comicomicro de Willy Vandersteen
Lambique cherche à devenir humoriste, mais il n'a aucun talent. Mais, à partir du moment où il acquiert un certain micro, il devient hilarant. Et voilà, un peu cringe, mais mignonne a certains moments tout de même.
- Bob et Bobette HS : Les pains de pierre de Willy Vandersteen
Les pains de pierre est une mignonne petite BD au contraire de la première, où ils sont en vacances en Suisse et c'est bourré de références folkloriques de la région. C'est cousu de fil blanc, mais divertissant.
- Bob et Bobette HS : Le chouchou de Carmencita de Willy Vandersteen
Le chouchou de Carmencita joue un rien sur la nostalgie des anciennes BD, puisqu'on retrouve la cousine, chanteuse d'opéra, de Tante Sidonie, et sa famille : le bébé malicieux et le mari inventeur. Pareillement divertissant.
- La dynastie Donald Duck t°18 : Les cookies du dragon rugissant et autres histoires de Carl Barks
Quelques histoires encore avec les castors juniors, mais cette fois-ci, beaucoup plus décousues au niveau du scénario, mais plus sympa car ce n'est plus Picsou qui endosse le rôle du méchant... Comme Carl Barks a pris sa retraite, mais qu'on lui demande encore des idées, il est dans ce tome-ci, le scénariste ou le fournisseur d'idées et même si celles-ci restent égales à elles-mêmes, le style de dessin varie beaucoup selon le dessinateur - certains beaucoup plus fluide (parmi elles, très contente de retrouver la petite histoire de Qui a volé mon sou fétiche ? - mais d'autres dont le style donnent des migraines, surtout par le traitement des couleurs.
- Anne d'Ingleside de Lucy Maud Montgomery
Cette série, comme m'a dit quelqu'un il n'y a pas longtemps, est une véritable friandise. On se sent mieux après, on voit la vie de manière bien plus positive. Ici, Anne est plus âgée que moi - elle a entre 34 et 40 ans, mais surtout ce qui l'éloigne de moi, est une expérience différente : c'est la mère qui prime. Mais il y a encore des passages (beaucoup moins nombreux), où on la voit dans le rôle d'entremetteuse, d'amie et de femme mariée. Ils m'ont beaucoup plu, car peu nombreux par rapport à ses expériences de mère, où elle rassure toujours sur le même schéma, ses enfants : ils croient quelque chose tellement fort, qu'ils agissent ou pas d'une manière excentrique, ils ne vont pas bien, et Anne les console de leurs (dés)illusions. Rien à faire, le schéma fonctionne, à condition qu'on n'ait pas oublié ce que c'est que d'être enfant, avec des émotions fortes, extrêmes, incontrôlables et... si peu rationnelles. Personnellement, j'ai bien aimé, même si cela peut sembler fort répétitif.
- La dynastie Donald Duck t°19 : L'anneau de la momie et autres histoires de Carl Barks
Je ne comprends pas bien pourquoi on revient en arrière maintenant, car dans ce tome 19, ce sont les années 1942 à 44 qui sont couvertes (alors que les 2 tomes précédents dataient de sa retraite en 1968 et après, car il donnait des idées ou le scénario, si pas le dessin) - je ne sais pas ce qui a motivé ce choix éditorial - peut-être l'envie de commencer le tome 1, dans les années d'or de Barks qui avait déjà bien la main sur ses canards ? - ici, les histoires longues ont l'air d'être sur la thématique de storyboard pour des films Disney, non réalisés, mais alors, la première histoire du tome, est celle où pour la première fois, l'auteur écrit et dessine Donald et ses neveux. Le style est moins sûr et un brin différent de ce dont on a l'habitude. Il y a aussi toute une histoire avec Dingo, centrée uniquement sur lui, et sa concurrence avec un autre chien - hilarante, qu'on imagine facilement en dessin animé. Chouette tome varié malgré tout, mais Picsou n'étant pas encore apparu, il me manque x)