Bonsoir à tous !
Me voici pour updater
la fin d'octobre et tout novembre
Lire des livres dont l’histoire se déroule en Europe ou en Amérique du Nord[Sherlock Holmes ne voyage pas plus que cela en Angleterre, et très peu en dehors. Dans ce tome, il ne va pas une fois en Europe, si je me souviens bien. Donald Duck reste surtout à Donaldville, en Californie selon l'auteur. Anne reste également au Canada et ne "jure" que par celui-ci. Quand elle parle des Etats-Unis, on dirait le bout du monde, sauvage, d'ailleurs. Non, non, elle reste dans son pays natal.]
- The Adventures of Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle (18/10/23 - 15/11/23)
Je ne sais pourquoi j'ai mis le titre en français, car je l'ai lu en anglais comme tous les autres titres. J'ai vraiment aimé ce tome, encore plus, je pense parce que ce n'est pas une histoire complète, sous forme de nouvelles, cela ne traîne pas en longueur et j'adore ce format : on retrouve Watson et Holmes qui fait preuve d'une grande perspicacité sur un menu détail observé ; ensuite, une affaire se présente, et ce sont les petits détails qui sont révélateurs. Ce ne sont pas de grands casse-tête, car il n'est pas très difficile de comprendre rapidement de quoi il en retourne (surtout parce que l'auteur fait écrire à Watson une vision assez romancée des choses : dès qu'il décrit une physionomie, on sait ce qu'il en retourne : le vilain est effrayant, le bienveillant est jovial, etc. peu de fois, cela sort des sentiers battus). Mes préférés, ici, étaient
The Adventure of the Red-Headed League, The Man with the Twisted Lip, The Adventure of the Speckled Band, The Adventure of the Engineer's Thumb, The Adventure of the Copper Beeches. Ce sont les 5 plus étranges : les deux premiers prêtent plutôt à sourire, et les trois derniers nous inquiètent.
- La dynastie Donald Duck t°20 : L'or de glace et autres histoires de Carl Barks (31/10/23 - 30/11/23)
Si j’ai bien compris le choix éditorial de ce tome et du précédent, c’est ici de nous donner les débuts de Barks avec Donald, mais dans d’autres maisons d’éditions. Le tome précédent, plus comme scénariste pour les films d’animation, et ici, pour une autre maison d’édition de 1944 à 1946. C’est donc le Donald et les neveux des débuts qu’on retrouve. C’est très étrange, plus « violent », plus libre aussi peut-être. Donald est plus terrible, plus injuste, plus mauvais-perdant, et plus prompt à la colère… et ses neveux sont beaucoup moins sages^^. J’ai bien aimé voir la 1e apparition de Grand-Mère Duck et aussi, Barks qui s’essaie à Mickey (car oui, on le retrouve le temps d’une petite histoire) – mais, il n’en a fait que le dessin, pas le scénario – c’était bien sympathique tout de même.
- La vallée arc-en-ciel de Lucy Maud Montgomery (31/10/23 - 29/11/23)
Je l'ai beaucoup aimé grâce à la romance sous-jacente, et presqu'impossible entre Rosemary et le père de nos petits héros. Je croyais que ce serait centré sur les enfants d'Anne, et qu'elle ne serait présente qu'à côté, mais non, ça c'était plus le roman précédent. Celui-ci était sur les enfants du pasteur veuf et distrait toujours perdu dans le monde spirituel. Ses enfants : Jerry, Faith, Carl et Una se débrouillent par eux-mêmes, car la Tante Martha est bien trop vieille pour toute une petite bande. Ils se lient d'amitié avec les Blythe, comme le tome
Anne d'Ingleside, ce sont les joies, les peines et les bêtises d'enfants, mais ceux-ci, qui peinent à s'intégrer. Heureusement, leur bonté rachète bien des fautes et des torts. Le seul bémol est l'absence comme voulue d'Anne, qui aurait fait avancer les choses plus vite, mais le scénario exigeait son absence, car Anne est bien trop douée pour écouter, réconforter, donner de bons conseils et jouer les entremetteuses. Vraiment une lecture réconfortante au possible.
Lire des livres de moins de 350 pages
[Les Bob et Bobette font dans les 58 pages, les Hors Série (publicitaires) sont plus court encore, aucun des Sherlock ne dépassent jamais les 250 pages, du moins dans mes éditions anglaises - par exemple, le plus épais The Case-Book of Sherlock Holmes fait 230 pages et La courtisane d'Edo est un manga de 192 pages]
- Bob et Bobette n°334 : Expédition Robiqson / Taxi Tata de Willy Vandersteen
Deux histoires en une, ici. La première est classique : Lambique crise contre la société moderne et nous avons droit à une escapade moderne à la Robinson Crusoé avec Jérôme, mais qui fait moins long feu que prévu... La deuxième était mieux encore, car on a une aventure en solo de Lambique dans le Chicago des années 30.
- The Memoirs of Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle
J'imagine que j'aurais lu à l'époque de sa sortie
The Final Problem, j'aurais été beaucoup plus chamboulée, que je ne l'étais, et pourtant je l'étais déjà pas mal, alors que je savais qu'il allait "ressuscité"... Il m'a rendu nostalgique d'une époque révolue. Les autres nouvelles qui m'ont plu sont
The Adventure of the Gloria Scott, parce que l'histoire est décisive pour Sherlock qui essaie pour la première fois son pouvoir de déduction,
The Adventure of the Musgrave Ritual pour l'ambiance avec le drôle de poème et la recherche d'un trésor qui nous ouvre ses portes,
The Adventure of the Reigate Squire parce qu'elle m'a surprise,
The Adventure of the Crooked Man, pour l'analyse de caractères des trois personnages principaux.
- Bob et Bobette n°336 : Le pays sens dessus dessous de Willy Vandersteen
Bobette se change les idées loin de Bob, qui l'a abandonnée pour jouer à des jeux vidéo avec une autre camarade... En se promenant, elle retrouve l'ancienne forêt ensorcelée (clin d'œil à un tome précédent), mais qui ne ressemble plus à ce qu'elle était : sens dessus dessous. Chouette BD, où tous les contes ont une approche contraire aux classiques ^^
- Bob et Bobette n°339 : Le dévoreur de planètes de Willy Vandersteen
Celle-ci est plus science-fiction que d'ordinaire : découverte et décongélation d'aliens pris dans la glace depuis des millénaires, l'un des martiens veut transformer la planète terre en zone habitable pour les siens, et peu importe qu'elle soit déjà habitée. Elle est bien faite et assez drôle, vraiment.
- The Hound of the Baskervilles de Sir Arthur Conan Doyle
Le roman le plus célèbre de Sherlock Holmes, où il n'apparait que bien peu, par rapport à Watson qui réellement mène l'enquête seul longtemps. Je n'ai pas résisté à le lire et à l'écouter en audio, en même temps, car l'ambiance supranaturelle, effrayante dans ce tome, joue vraiment pour beaucoup. Tous les personnages, les secondaires aussi, sont peaufinés et leur caractère et personnalité nous sont décrits par Watson. Comme Holmes, la superstition (liée à une malédiction qui vient d'une légende familiale) ne nous arrête pas et assez vite, on peut se mettre à essayer de déduire pour savoir qui est l'auteur du crime...
- The Return of Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle
La première des nouvelles est la plus anticipée
The Adventure of the Empty House, même si le mystère n'est pas complexe, on attend trop la confrontation de Watson et de Holmes après trois ans où celui-ci s'est fait passer pour mort, et ses justifications (les excuses répétées, semblent vite oubliées et mises de côté, quand même). Dans la même veine que le recueil précédent, tout autant apprécié ! Avec une nouvelle qui détonne par sa différence, tout de même :
The Adventure of Charles Augustus Milverton, où Holmes et Watson s'essaient à être criminels (pour la bonne cause^^)
- The Valley of Fear de Sir Arthur Conan Doyle
Le mystère était bien ficelé et pourtant tous les éléments étaient là pour nous guider sur la manière dont ça s'était passé. C'est intéressant, mais peut-être moins que le récit des évènements qui nous ont amenés là, dans la seconde partie du roman. Cela m'a fort fait penser au tout premier roman de Doyle,
l'Etude en rouge. La fin est
tragique, avec la mort des protagonistes due à Moriarty selon Sherlock.
- His Last Bow de Sir Arthur Conan Doyle
The Adventure of the Devil's Foot pour l'horreur des meurtres et des crimes,
The Disappearance of Lady Frances Carfax pour le suspense sur la Lady et l'enquête avec une approche directe de Watson,
The Adventure of the Dying Detective pour le jeu auquel se soumet Holmes sont mes préférées. Un autre très bon recueil.
- The Case-Book of Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle
Apparemment moins aimé que les précédents recueils de nouvelles, de manière générale, ce n'est pas mon cas, j'ai été tout autant divertie. Notamment par
The Adventure of the Creeping Man, bien qu'un peu farfelue, elle est vraiment creepy ;
The Adventure of the Sussex Vampire pour son originalité inattendue dans la résolution ;
The Adventure of the Illustrious Client pour la répugnance que m'inspire le vilain bonhomme de la nouvelle,
The Adventure of the Blanched Soldier pour le final bienvenu
- Bob et Bobette HS : Les gaz galapagos de Willy Vandersteen
BD avec quelques détails et clins d’œil intéressants. Le début est chaotique et il y a des twists improbables mais funs, difficiles à anticiper, tellement c’est du grand n’importe quoi.
- La courtisane d'Edo t°4 de Kanoko Sakurakouji
Dans ce tome, il y a beaucoup de « Tu me fuis, je te suis ; tu me suis, je te fuis » fort fatiguant. Leurs émotions débordent de tous les chapitres, c’est difficile de se concentrer sur l’intrigue. Mais, le rebondissement final, était tristement prévisible.
Mais quelle idée de leur souhaiter tout le bonheur du monde ?! Tu les jinx, là…
- La courtisane d'Edo t°5 de Kanoko Sakurakouji
Étant donné le tome précédent, on pourrait croire qu’Akane a le droit de faire son deuil, mais non, revoilà, le trouble fête qui lui dit tellement de choses déplacées que la claque était bien méritée. Mais ce qu’il lui a dit lui à si bien remis les idées en place, qu’elle refuse de le revoir (enfin !) – il s’acharne, savez-vous : parce qu’évidemment, elle le quitte avec une déclaration d’amour, alors bon… Ce qui m’agace, c’est oh comme ça tombe bien, alors après tout ce qu’elle fait de son côté (pour une fois que l’héroïne se remue les fesses), on l’oblige à se remettre avec, sous peine de ne pas pouvoir avoir de nouveaux alliés. Ouais.
- La courtisane d'Edo t°6 de Kanoko Sakurakouji
L’intrigue plot avance bien, bizarrement, dans ce tome. Maintenant ce n’est pas difficile de comprendre qu’il va y avoir un nouvel obstacle, car ça va trop vite, trop facilement, trop bien. Mes passages préférés étaient la révélation de la première rencontre de nos protagonistes, même si pour être honnête : c’est très cliché le « en-vrai-je-te-connais-depuis-plus-longtemps-mais-toi-tu-ne-savais-pas-qui-j’-étais », mais je suis vraiment fan de ça. Mais surtout la relation entre Riitchi et Yukari (héhé) - son implication à elle que j’attendais tant, arrive enfin. On a droit à son passé, à son dilemme, etc. et ça fend le cœur.
- La courtisane d'Edo t°7 de Kanoko Sakurakouji
Tadam : revirement prévisible annoncé du tome 6. Akane est « rassurée », plutôt que d’être déçue ou angoissée. Pourtant qui réagirait ainsi, alors qu’ils retournent à la case départ ? Eh bien, elle est rassurée, car cela veut dire qu’elle ne quitte pas encore l’autre… Ben voyons… Merci pour ce personnage superficiel ridicule. En parlant de perso, nous en voyons un arriver : le docteur tellement louche, c’est tellement gros qu’on sait dire qu’il sera un allié. Et puis, bien sûr, trop beau pour être un antagoniste de passage… NB : la palme de la plus dégueulasse des phrases à dire pour réconforter quelqu’un en détresse revient à Sôsuke, que je cite : « Désolé… Pardonne-moi… Et sèche ces larmes… Te voir pleurer comme ça… ça va finir… par m’exciter. ». Oui, à la hauteur de la répugnance qu’il m’inspire.
- La courtisane d'Edo t°8 de Kanoko Sakurakouji
Ce tome-ci a l’air d’être un filler. Et le filler ici :
kidnapping
, mais vite résolu, pas de stress ! C’est juste pour laisser Akane briller à son tour. Franchement, assez maladroit et tellement peu crédible, il y a des anachronismes épuisants. La deuxième partie, met en scène le retour de l’ancien prétendant. Pfff. Point positif que je n’ai pas mentionné avant : j’adore les petits bonus de l’auteur, à chaque fin de chapitre, où c’est justement un regard humoristique jeté sur une des scènes de celui-ci.
- La courtisane d'Edo t°9 de Kanoko Sakurakouji
Les personnages secondaires tiennent à eux seuls, toute la série sur leurs épaules, car c’est vraiment eux les plus intéressants ! La relation de Yukari s’approfondit, en quelque sorte… Et on découvre enfin qui est la grande sœur de Sôsuke… Pas trop tôt, mais je m’en doutais un peu. Donc pas très surprise, excepté que c’est un peu fort… ses raisons pour rester cachée… On a envie de la secouer. Et lui aussi.
- La courtisane d'Edo t°10 de Kanoko Sakurakouji
Bon ce tome est rushé à mort…
Le grand méchant est forcé de se tuer, pour déshonneur… Tout ce grand suspens, pour être fini en deux coups de cuillères à pot ?
Et tout le reste est assez nul : Yukari – plus de nouvelles ? Sa relation
avec Riitchi
est au point mort. La sœur, va partir, et quoi ? Son frère n’est pas encore au courant, de qui elle est, et pour lui, elle n’épouse pas l’homme qu’elle aime, mais un type qui vient de loin pour partir loin de son frère qui est un ami de cet amour… mais c’est se rendre délibérément malheureuse, ça ! Et pourquoi ? Par fierté ? Beurk. Akane, qui n'est pas plus fute-fute, organise son mariage avec
le Docteur (genre, pourquoi pas son ancien amour, alors ?) –
son plan, c’est d’ainsi se marier et de réhabiliter le nom de sa famille, ils se laisseraient champ libre à condition qu’elle puisse coucher une fois et faire un enfant avec celui qu’elle aime vraiment. Genre, la fille, elle croit quoi ? Qu’on tombe enceinte directe ? Bien sûr, ça peut arriver, mais rien ne dit que ça va bien arriver en une seule fois. Et alors, le pompon : le stratagème pour qu’ils se rencontrent ? Un message comme quoi il doit aller chercher un chat abandonné dans une auberge. Il arrive, il la voit, un ange passe et elle nous fait « Miaou » ? C'est même pas drôle, c'est frustrant ! Je suis tellement embarrassée pour elle ! Mais mon dieu, heureusement le ridicule ne tue pas, quoi. Quoique, dommage, on aurait pu éviter la scène de sexe « meh » après.
- La courtisane d'Edo t°11 de Kanoko Sakurakouji
On commence avec des propos bien cringe, où elle parle de sa virginité, de cette cicatrice pour garder un souvenir de lui (brrr, encore un peu, elle va refuser de se laver pour garder son odeur…). On voit bien le genre : une nuit de sexe pour toute une vie de regrets… J’ai horreur de cette trope : autant ne pas céder à la tentation alors… Mais paf, un twist (j’aurais dû m’en douter) :
ce n’était pas le boss final qui s’est tué…
Donc, nouvel espoir, il pourrait épouser Akane, si son nom n’est pas réhabilité ! Et ça me saoule ! L’amour interdit, ça va bien deux secondes, pas besoin de longueur dessus, on a compris merci. De plus, que lui pense ça, normal ; elle, par contre, y pense beaucoup trop… Elle ne devrait penser plus à ses parents morts, sa famille, son nom et son honneur – après s’inquiéter du reste. Et puis, nouveau retournement de situation délirant et totalement prévisible (m’en doutais depuis qu’une remarque nous a fait penser à un traître et qu’on ne le cherche pas plus que ça, après avoir soupçonné quelqu’un à tort) : le méchant était
son amour de jeunesse. Avec qui elle est prête à presque coucher pour voir une tâche de naissance en forme de lune.
Nouvelle déception, donc, apparemment, maintenant, on revient à la facilité ? la trope nulle
: faire en sorte que le rival soit si méprisable que le lecteur a zéro pitié ?
Enfin, au moins, il est resté digne et pareil à lui-même jusqu’à la fin.
- La courtisane d'Edo t°12 de Kanoko Sakurakouji
On passe (et on perd) notre temps sur la richesse envolée des Omiya - qui du coup, ne peut plus racheter sa petite chérie (plus les moyens) - mais c'est bon quoi, il aurait pu la faire sortir de là, mille fois plus tôt - quel intérêt à part le décor historique de la laisser apprentie courtisane ? Et elle ? Comment prend-elle la chose pour laquelle, après tout, elle a tant œuvrée ? Elle nous fait des crises de "Je suis une déesse du malheur" (*facepalm*) - Quelle narcissique déprimée pour dire des trucs comme ça ! Je ne sais pas ce qu'il lui trouve à Akane, elle est chiante. Il aurait dû réagir : oui, c'est vrai et la laisser devenir courtisane, après tout, c'est ce qu'elle voulait. D'ailleurs, si ça ne vient pas de la poche de son chéri, elle refuse tout autre aide... Pfff, ben voyons. Finalement
elle s'en sort par ses propres moyens, bien narcissiques
, pas mal trouvé, mais vraiment, cela fait l'effet d'un pétard mouillé. Très mièvre tout cela. Les autres personnages et ls autres relations ? Ne vous attendez pas à un développement quelconque, une case ou deux pour les représenter dans leur vie actuelle, et basta (et encore). Vraiment, ce manga n'est pas terrible.
- Bob et Bobette HS : Tante Biotique de Willy Vandersteen
Je ne sais pas pourquoi je n'y pas pensé avec la couverture et avec le titre, mais c'est bien une campagne expliquant le fonctionnement des antibiotiques et les dangers d'une mauvaise consommation de ceux-ci. La BD aurait pu être sympa, malgré tout, avec l'apparition de la Tantine spéciale de Lambique, mais la traduction est vraiment merdique, tous les gags passent mal, sont incompréhensibles.
- Bob et Bobette HS : Les marrantes marmottes de Willy Vandersteen
Petite BD fun avec un clin d'œil aux
chèvraliers, que j'aimais beaucoup. On retrouve aussi Tobby avec la petite chienne, où on les avait laissé.
- Bob et Bobette HS : L'ermite hermétique de Willy Vandersteen
Chouette petite histoire avec un fond de vérité historique sur l'Oosterweel (village anversois disparu). Elle m'a fait beaucoup penser au
Pays inondé, mais le fond est moins politisé. Lambique a aussi, enfin, une chance de briller dans ce tome.
- Bob et Bobette HS : Peekah perturbant de Willy Vandersteen
Plusieurs twists dans cette BD - on voit venir le premier assez vite, l'énigme n°2 n'est pas difficile à comprendre non plus. Mais peut-être que plus jeune, je me serais laissé prendre. Il y a aussi un petit personnage très mignon : le stylo à tout-faire de Lambique grâce auquel les gags pleuvent.
- Bob et Bobette HS : Les bouleaux frémissants de Willy Vandersteen
Plutôt dans l'ancienne veine de la série (au niveau du dessin, mais du scénario aussi). En vacances, l'un d'entre eux, Jérôme, ici, croise une mystérieuse femme (en tombe amoureux), mais elle disparaît. Les autres se moquent, puis lui viennent en aide pour résoudre le problème de cette femme.
- Bob et Bobette HS : Les fripons énergiques de Willy Vandersteen
Vraiment mignonne, cette BD, avec la découverte d'une nouvelle espèce animale. Mais en vrai cette bébête adorable prend l'énergie des autres pour vivre. Elle rentre chez elle, avec celle de Jérôme. Une guéguerre enfantine a lieu entre deux rois de ces animaux, et ils se battent très sérieusement avec des jouets. Bref, adorable, on oublierait que c'est une société d'électricité qui l'utilise pour sa campagne publicitaire...
- Bob et Bobette HS : Le chamois blanc de Willy Vandersteen
Chouette BD, où nos protagonistes sont en vacances en Autriche, et ils se mettent en guerre contre les braconniers du coin et une légende locale. J'aime bien le nouveau style de Lambique.
- Bob et Bobette HS : Du rififi à Cnossos de Willy Vandersteen
Une sorte de remake mythologique du labyrinthe, du minotaure et de Thésée plutôt réussi, donc le twist était difficilement prévisible (car assez invraisemblable) : mais cela la rend plus fun !
- Bob et Bobette HS : Les rouages magiques de Willy Vandersteen
On oublie le côté publicitaire, car c'est vraiment une belle petite BD qui promeut les valeurs habituelles de la série (l'amitié, la solidarité), ce qui fait qu'elle n'est pas en décalage. Nous avons Bob et Bobette d'un côté qui font connaissance avec d'autres jeunes, ils visitent un vieux château abandonné et veulent le transformer en maison de jeunesse. Jérôme et Lambique s'allient pour protéger le château de la destruction, pendant que les jeunes l'explorent.
- Bob et Bobette HS : Les macrâlles macabres de Willy Vandersteen
Je suis partagée sur cette BD, car tout ce qui met en valeur la Wallonie que je vois si peu représentée d'ordinaire, me fait super plaisir. En wallon, macrâlle veut dire sorcière, et ici, la BD démarre avec un timbre qui existe vraiment d'une représentation d'une macrâlle, Gustine Maca. Elle prend vie et sa légende avec : on a droit à une belle vue de la ville de Vielsam, à l'intérieur et à l'extérieur d'une maison typiquement ardennaise ; les myrtilles qui sont utilisées dans du tcha-tcha, mélange qui provoque l'ensorcellement d'une personne qui devient à son tour macrâlle... Bref, beaucoup de points positifs, seuls bémols, la représentation du Diable fort ridicule (dommage, je sais que la série est capable de bien mieux) et aussi l'exagération sur les sorcières... Enfin, j'ai appris plein de trucs sur ma région ^^
- Bob et Bobette HS : La famille en bonne santé de Willy Vandersteen
N'en vaut pas la lecture, c'est vraiment une campagne pour la santé grâce aux fruits, surtout les pommes : leurs apports, leurs préparations, etc.
- Bob et Bobette HS : L'épée égarée de Willy Vandersteen
Je pense l'avoir déjà lue, une fois, mais m'en souvenais guère. Elle se passe au Mont-Saint-Michel, ce qui est toujours un plus dans toutes les BD et les livres l'utilise comme décor. L'atmosphère du lieu, les mystères dont il semble receler, l'exploration de tous les recoins qui semblent encore inexplorés, le danger aussi qui paraît guetter (les sables mouvants, les mauvaises chutes...), tout cela crée une ambiance délicieuse qui fait déjà apprécier de moitié ce qu'on s'apprête à lire. Et là, justement, Bob et Bobette ainsi que Lambique sont à la recherche d'une épée, chacun pour un personnage encapuchonné différent.
- Bob et Bobette HS : Le site sinistre de Willy Vandersteen
Le tome est très créatif avec son matériel de base : c'est-à-dire une campagne sur les dangers d'internet. C'est assez fun : nos héros vont dans le net pour retrouver Bobette, qui ressemble à des neurones connectés, mais aussi à une toile d'araignée, et alors on voit que l'auteur s'est fait plaisir en faisant référence à la terminologie d'internet : les virus, les spams et compagnies sont aussi des dangers devenus concrets.
- Bob et Bobette n°346 : Chronos et chaos de Willy Vandersteen
La BD est beaucoup plus moderne : le design des personnages, on s'y habitue vite et pour ce qui est du scénario, celle-ci est vraiment sens dessus dessous, mais je ne le dis pas de manière négative : ce n'est pas inintéressant et c'est fun (l'humour fonctionne bien aussi).
- Bob et Bobette n°357 : Le divin devin de Willy Vandersteen
Lambique nous fait une crise, mais pour une fois originale et crédible : n'étant jamais le personnage principal, il se sent inutile et de seconde zone (ce qui fait, qu'on compatit plus facilement, et il n'est pas du tout détestable). Il acquière des pouvoirs de voyance incroyables et croit enfin que son moment est venu. C'est sans compter sur une voyante rivale sans scrupule et Zibeline, sa corbeille empaillée, qui le jalouse. La morale finale est bien et l'humour est au poil.