Arène pencil (repost car trompé de section)

[Collins]

Bonjour à tous!

Certains sont déjà au courant que moi et une fine équipe de booknautes sommes en train de réaliser un "magazine" pour les booknautes. Dans celui-ci est répertoriée la section "Arène pencil".

Nous y publierons deux textes qui seront en compétition. Mais afin de les choisir, nous avons besoin de vous!
Nous allons vous proposer un thème et plusieurs contraintes. Ainsi, ceux qui veulent pourront publier leur texte sur ce topic. Les textes seront soumis à des votes durant environ une semaine, après laquelle les deux meilleurs textes seront choisis et publiés dans le mag'.

Vous avez tous compris ?

Alors voici le thème et les contraintes :
- Votre texte relattera un combat épique entre deux rivaux/ennemis jurés.
- Votre texte comportera maximum 2000 mots.
- Votre texte décrira le paysage, la météo et l'ambiance.
- Votre texte décrira l'enjeux du combat.
- Votre texte est triste.

A vos claviers !

[Book-Vampwerewolf]

ok, moi je m'inscris !!!

[Collins]

Ok génial

[Cazolie]

Oh j'étais pas au courant pour le magazine ! C'est une super idée en tout cas Je m'inscris !

[Cazolie]

Peut-on commencer à poster notre texte ?

[Collins]

C'est quand tu veux ! ^^

[Cazolie]

Bon ben c'est parti ^^

Un château se dressait fièrement, exhibant ses flèches et son donjon aux rayons du soleil. De la forêt environnant s'élevait la clameur caractéristiques d'une foule. Entre les arbres aux feuillages denses, se dressaient des tribunes, délimitant ce qui semblait être une arène.
Assis sur des bancs de bois, les spectateurs attendaient avec impatience le dernier combat de ce jour de jeux. S'ils avaient assistés à tous les autres, c'était uniquement pour être les témoins du combat historique qui allait bientôt se déroulait sous leurs yeux. Qu'ils soient femmes dans leurs robes de riches étoffes ou hommes dans leur pourpoint de velours, ils voulaient tous en connaître l'issue.
Un frisson d'excitation parcouru la foule lorsque le premier combattant entra. Vêtu d'une cotte de mailles sur une chemise blanche, ses bras étaient recouverts de plaque de fer, de même que ses jambes. Grand et blond, il salua la foule, son casque sous le bras.
Son adversaire entra. Même tenu et même stature, seuls ses cheveux, bruns, le différenciait de l'autre. Ils mirent leur casques et plus aucune différence entre les deux ne put être faite. Il fallut se résoudre à l'évidence : on ne saurait le nom du vainqueur qu'une fois le combat terminé.
La déception des spectateurs disparu bien vite lorsque le roi en personne descendit de sa tribune. Il se plaça un peu ne retrait des combattants mais à égale distance de chacun d'eux. Ceux-ci s'inclinèrent devant lui, puis il hurla : « Commencez! ». Enfin, il regagne sa place.
Les deux jeunes hommes bardés de fer se firent face en silence, impassibles malgré les hurlements surexcités de la foule. Leur affrontement silencieux n'avait de sens que pour le roi. Il était celui qui les connaissait le mieux.
Mais, enfin, l'un d'eux poussa un cri de rage et chargea son adversaire, épée au clair. L'autre para sans difficulté, et le véritable combat s'engagea. La danse mortelle des épées coupait le souffle aux spectateurs. Ils avaient tous déjà entendu parler de l'habilité au combat des deux jeunes gens, mais jamais ils ne les avaient vu à l'oeuvre. C'était stupéfiant. Chacun paraît les coups de l'autre avec une agilité déconcertante, pour ensuite contre attaquer avec force et ruse.
Une clameur s'éleva lorsqu'une épée s'enfonça dans le bras d'un des combattants. Mais le blessé ne broncha pas et asséna un violent coup à l'autre, accompagné d'un cri de rage. Son adversaire perdit son épée, mais dégaina aussitôt un poignard. La lutte était des plus inégale, et l'issue du combat se dessinait de plus en plus clairement. Le seul problème était qu'on ignorait qui était qui.
Pour le roi, cela changeait tout. Pour tout le royaume, à vrai dire, mais seul lui connaissait les véritables conséquences liées à l'issue du combat, plus ou moins graves selon le vainqueur. Il aurait aimé que rien de tout cela n'est lieu. Il aurait aimé que, vingt et un an plus tôt, ne naissent pas deux garçons mais un seul. Seulement, sa femme lui avait donné des jumeaux. Des jumeaux différents comme le jour et la nuit, l'un cruel et avide, et l'autre bon. Gonzague et Godeffroy. Comment décidait qui lui succéderait ? Depuis ce jour de mai où ils étaient nés, cette question, hantait le roi. Il était absolument impossible de désigner un aîné, et tout d'eux désirait le trône, bien que dotés d'intentions plus ou moins louables. Le roi savait pertinemment à qui aller sa préférence. Godeffroy, sans doute aucun. Mais une simple nomination ne suffirait pas à Gonzague. S'il l'avait fait, le jeune homme aurait sans doute monter une rébellion contre son propre frère jumeau.
Depuis leur quinze ans, leurs relations s'étaient dégradés peu à peu, pour ne devenir qu'une indifférence glaciale. Le roi ignorait les causes de ce différent. Il n'avait jamais rien pu tirer de ses fils.
Il avait donc était obligé de trouver un moyen de les départager sans incidences extérieures. Le combat était apparue comme la meilleure solution. Il avait organisé toute cette journée de joutes pour glisser le combat de ses fils de manière inaperçue. Cependant, il n'ignorait pas que des informations avaient filtrées, et que chacun était au courant du pacte passé entre le roi et ses jumeaux.
Aujourd'hui, ils ne se battaient pas pour la gloire. Aujourd'hui, c'était l'avenir d'un royaume qui se jouait au fil de l'épée.
Le roi, qui avait laissé son esprit vagabondé, reporta son attention sur le combat. Ils se battaient à présent à mains nues, s'envoyant sans retenue des coups de poings dans le visage. Le casque de l'un des combattants vola et la chevelure brune de Godeffroy apparue. Son nez saignait abondamment mais il continuait à se défendre farouchement. Repliant les jambes, il repoussa son frère d'un geste énergique. Celui-ci fut éjecté un peu plus loin. Près d'une épée. Il s'en empara de suite et le roi vit tous ses espoirs partirent en miettes.
Godeffroy essayait de se redresser mais il semblait avoir des côtes cassés. La foule le vit lever brusquement la tête, alors que l'ombre de son frère obscurcissait son ciel. Avant qu'il ait eut le temps de pousser un cri, la lame de fer s'enfonça dans sa gorge, faisant jaillir un flot de sang.
Le roi poussa un hurlement. Il leur avait dit ! Il leur avait dit que ce ne devait pas être un combat à mort ! Il se précipita au bas de la tribune, dans le vain espoir que son fils préféré, son Godeffroy, ne soit pas mort. Au même moment, Gonzague ôtait son casque, exposant aux rayons du soleil ses cheveux blonds. L'air satisfait, son visage se tordit d'un rictus lorsqu'il aperçu son père. D'un geste de la main, il fit signe aux soldats présents de se saisir de lui. D'après l'accord passé avec son père, il en avait tous les droits. Le vainqueur monterai sur le trône aussitôt. Et le vainqueur, c'était lui.

[Collins]

Texte de Cazolie :

Un château se dressait fièrement, exhibant ses flèches et son donjon aux rayons du soleil. De la forêt environnant s'élevait la clameur caractéristiques d'une foule. Entre les arbres aux feuillages denses, se dressaient des tribunes, délimitant ce qui semblait être une arène.
Assis sur des bancs de bois, les spectateurs attendaient avec impatience le dernier combat de ce jour de jeux. S'ils avaient assistés à tous les autres, c'était uniquement pour être les témoins du combat historique qui allait bientôt se déroulait sous leurs yeux. Qu'ils soient femmes dans leurs robes de riches étoffes ou hommes dans leur pourpoint de velours, ils voulaient tous en connaître l'issue.
Un frisson d'excitation parcouru la foule lorsque le premier combattant entra. Vêtu d'une cotte de mailles sur une chemise blanche, ses bras étaient recouverts de plaque de fer, de même que ses jambes. Grand et blond, il salua la foule, son casque sous le bras.
Son adversaire entra. Même tenu et même stature, seuls ses cheveux, bruns, le différenciait de l'autre. Ils mirent leur casques et plus aucune différence entre les deux ne put être faite. Il fallut se résoudre à l'évidence : on ne saurait le nom du vainqueur qu'une fois le combat terminé.
La déception des spectateurs disparu bien vite lorsque le roi en personne descendit de sa tribune. Il se plaça un peu ne retrait des combattants mais à égale distance de chacun d'eux. Ceux-ci s'inclinèrent devant lui, puis il hurla : « Commencez! ». Enfin, il regagne sa place.
Les deux jeunes hommes bardés de fer se firent face en silence, impassibles malgré les hurlements surexcités de la foule. Leur affrontement silencieux n'avait de sens que pour le roi. Il était celui qui les connaissait le mieux.
Mais, enfin, l'un d'eux poussa un cri de rage et chargea son adversaire, épée au clair. L'autre para sans difficulté, et le véritable combat s'engagea. La danse mortelle des épées coupait le souffle aux spectateurs. Ils avaient tous déjà entendu parler de l'habilité au combat des deux jeunes gens, mais jamais ils ne les avaient vu à l'oeuvre. C'était stupéfiant. Chacun paraît les coups de l'autre avec une agilité déconcertante, pour ensuite contre attaquer avec force et ruse.
Une clameur s'éleva lorsqu'une épée s'enfonça dans le bras d'un des combattants. Mais le blessé ne broncha pas et asséna un violent coup à l'autre, accompagné d'un cri de rage. Son adversaire perdit son épée, mais dégaina aussitôt un poignard. La lutte était des plus inégale, et l'issue du combat se dessinait de plus en plus clairement. Le seul problème était qu'on ignorait qui était qui.
Pour le roi, cela changeait tout. Pour tout le royaume, à vrai dire, mais seul lui connaissait les véritables conséquences liées à l'issue du combat, plus ou moins graves selon le vainqueur. Il aurait aimé que rien de tout cela n'est lieu. Il aurait aimé que, vingt et un an plus tôt, ne naissent pas deux garçons mais un seul. Seulement, sa femme lui avait donné des jumeaux. Des jumeaux différents comme le jour et la nuit, l'un cruel et avide, et l'autre bon. Gonzague et Godeffroy. Comment décidait qui lui succéderait ? Depuis ce jour de mai où ils étaient nés, cette question, hantait le roi. Il était absolument impossible de désigner un aîné, et tout d'eux désirait le trône, bien que dotés d'intentions plus ou moins louables. Le roi savait pertinemment à qui aller sa préférence. Godeffroy, sans doute aucun. Mais une simple nomination ne suffirait pas à Gonzague. S'il l'avait fait, le jeune homme aurait sans doute monter une rébellion contre son propre frère jumeau.
Depuis leur quinze ans, leurs relations s'étaient dégradés peu à peu, pour ne devenir qu'une indifférence glaciale. Le roi ignorait les causes de ce différent. Il n'avait jamais rien pu tirer de ses fils.
Il avait donc était obligé de trouver un moyen de les départager sans incidences extérieures. Le combat était apparue comme la meilleure solution. Il avait organisé toute cette journée de joutes pour glisser le combat de ses fils de manière inaperçue. Cependant, il n'ignorait pas que des informations avaient filtrées, et que chacun était au courant du pacte passé entre le roi et ses jumeaux.
Aujourd'hui, ils ne se battaient pas pour la gloire. Aujourd'hui, c'était l'avenir d'un royaume qui se jouait au fil de l'épée.
Le roi, qui avait laissé son esprit vagabondé, reporta son attention sur le combat. Ils se battaient à présent à mains nues, s'envoyant sans retenue des coups de poings dans le visage. Le casque de l'un des combattants vola et la chevelure brune de Godeffroy apparue. Son nez saignait abondamment mais il continuait à se défendre farouchement. Repliant les jambes, il repoussa son frère d'un geste énergique. Celui-ci fut éjecté un peu plus loin. Près d'une épée. Il s'en empara de suite et le roi vit tous ses espoirs partirent en miettes.
Godeffroy essayait de se redresser mais il semblait avoir des côtes cassés. La foule le vit lever brusquement la tête, alors que l'ombre de son frère obscurcissait son ciel. Avant qu'il ait eut le temps de pousser un cri, la lame de fer s'enfonça dans sa gorge, faisant jaillir un flot de sang.
Le roi poussa un hurlement. Il leur avait dit ! Il leur avait dit que ce ne devait pas être un combat à mort ! Il se précipita au bas de la tribune, dans le vain espoir que son fils préféré, son Godeffroy, ne soit pas mort. Au même moment, Gonzague ôtait son casque, exposant aux rayons du soleil ses cheveux blonds. L'air satisfait, son visage se tordit d'un rictus lorsqu'il aperçu son père. D'un geste de la main, il fit signe aux soldats présents de se saisir de lui. D'après l'accord passé avec son père, il en avait tous les droits. Le vainqueur monterai sur le trône aussitôt. Et le vainqueur, c'était lui.

[Book-Vampwerewolf]

Collins, oublie pas que je suis incris !

[Collins]

T'inquiète ^^