stefy_rose a écrit :Vos clichés préférés, ou pas...
Le fait que tu envisages qu'on puisse avoir un cliché préféré semble indiquer que tu parles de 'tropes' et non de clichés. Exemples de tropes :
Friends to lovers
Enemies to lovers
Amour impossible
Identité secrète/milliardaire/membre de famille royale
Stuck together – ‘coincés ensemble dans un ascenseur/une tache/un voyage’
Meilleurs amis, Frère/Soeur
Seconde chance
Âmes Soeurs
Faux Couple
Frénésie de mariage – angoisses d'avant cérémonie/jilted/Témoin amoureux/Organisateur-trice de mariage
Amnésie/quiproquo d'identité
Amours de vacances
Ceci, pour les arcs du récit. Il existe aussi des tropes de scènes, et je pense que c'est ce que tu cherches.
VampireAcademyTeam a écrit :ce n'est pas un cliché, c'est juste une construction de tout le roman.
stefy_rose a écrit :j'y vois surtout des genres d'intrigues
Qu'est ce qu'un cliché ? Où tracer la frontière entre d'un côté les clichés ... et de l'autre un ressort narratif de genre (un trope) ? Un cliché est une situation désagréable pour le lecteur/la lectrice parce que trop vue.
Exemple :
- un triangle amoureux est généralement qualifié de désagréable par les lectrices parce qu'elles en ont trop lus ces dernières années et en ont marre. C'est un cliché.
- l'héroïne couche avec un loup-garou/vampire/sorcier/elfe/djin/fantôme/aspirateur : bien qu'on l'ait beaucoup vu, ce n'est pas un cliché. C'est un trope. Parce que ce n'est pas en soi désagréable, ni agréable, pour les lectrices. Certaines scènes de ce type sont agréables, d'autres désagréables, selon le talent présidant à leur écriture. Mais ce type de scènes n'est pas, dans son ensemble, rejeté, par les lectrices.
Se renseigner sur l'âge des gens à qui on s'adresse
- des gens qui ont lu cent livres dans leur vie ne détectent pratiquement aucun cliché. Pour identifier un cliché en tant que tel, il faut l'avoir rencontré plusieurs fois. Les gens qui ont peu lu n'ont pas eu l'occasion de rencontrer beaucoup de clichés plusieurs fois.
Quelle est leur réaction devant un cliché ? Ils trouvent ça super original, créatif et agréable. Et donc pour eux, ce n'est pas un cliché (voir définition plus haut). Conséquence : un cliché, ça n'existe pas dans l'absolu
- des gens qui ont lu trois mille livres détectent trente fois plus de clichés. Car ces lecteurs ont eu le temps de les rencontrer plusieurs fois, de comprendre que ce sont des clichés, d'anticiper ces scènes trop prévisibles et de voir ainsi leur lecture gâchée.
Si vous parlez à des gens qui ont très peu lu, vous ne pourrez citer que très peu de clichés qui leur apparaissent comme tels.
Ci-dessous une représentation simple de cette idée avec le même roman lu par moi à trois âges différents. La première fois, je n'y détecte aucun cliché, toutes les scènes me plaisent. La deuxième fois, je détecte quelques clichés, mon avis est mitigé. La troisième fois, je détecte la plupart des clichés. Cela gâche ma lecture.
Aucun de ces trois avis n'est plus fondé que les autres. Alors, si vous voulez être comprise quand vous parlez de clichés, vous devez savoir à qui vous vous adressez.
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Le résumé est à 100 % un agrégat de clichés navrants
"
Défenseur de l’équipe de hockey, les Grizzlys, Hunter Clark fait partie de l’élite de Rebel University. Son prénom – comme celui de ses trois colocs - est sur toutes les lèvres du campus. Pourtant ce n’est pas la célébrité qui va lui faire perdre la tête mais sa rencontre inattendue et explosive avec Harper. Qui est cette Harper ? Non seulement elle est insensible à son charme mais en plus elle ne semble pas l’apprécier, lui que tout le monde adore grâce à sa merveilleuse personnalité ! Quel culot ! Ne lui en déplaise, Harper ne ressemble en rien aux filles qu’il a l’habitude de fréquenter. Une taille plus size qu’elle assume pleinement en la défendant sur ses réseaux sociaux consacrés au body positive, des études de journalisme qui la passionnent, elle a clairement autre chose à faire qu’aduler un sportif comme Hunter. Mais un coup du sort va les obliger à passer beaucoup de temps ensemble. Hunter y voit l’occasion parfaite de lui montrer pourquoi tout le monde l’adore et qui sait, peut- être, la faire craquer pour lui ? "
On cherchera en vain dans ce résumé un ressort narratif qui ne soit pas un cliché éculé. Mais cliché
à mes yeux. Une lectrice de douze ans (ou ayant le vécu littéraire d'une fille de douze ans) trouvera que ce bouquin est un Prix Pulitzer en puissance
stefy_rose a écrit :un baiser sous la pluie, l'un des personnages qui se retrouvent en sous-vêtements devant l'autre par inadvertance
Ces deux exemples sont certes des clichés au cinéma (des scènes déplaisantes parce que vues dans trop de films). Mais en littérature, j'en doute.
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Je recherche des romans avec ces 4 qualités /
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espérant t'avoir aidé.
